C'est pas pour me vanter mais quand même !
Il y a quelques mois j'évoquais l'incertitude des recruteurs devant leur difficulté à choisir des candidats de façon pertinente et notamment au cours des incontournables "entretien d'embauche" et plus en amont, des "entretiens de motivation" des écoles de commerce.
http://www.souffranceautravail.fr/2011/08/souffrance-et-travail-levaluation-au.html
Les recruteurs observent que les candidats sont tellement bien préparés qu'on ne les "connait" pas vraiment
Je faisais observer que, faute de méthodes irréfutables ( l'entretien d'évaluation n'étant pas vraiment le must en matière de preuve), les recruteurs avaient peut être intérêt, pour départager les candidats à examiner d'autres critères. En effet à mêmes diplôme , expérience, discours,compétence relationnelles similaires , comment départager ces candidats qui apparaissent souvent comme clonés.
Je suggérais : "... A quand les sélections par la capacité à sauter en hauteur ou à déchiffrer une partition musicale … guère plus absurdes après tout ! "
... C'est fait !
Une école de commerce demande aux candidats de venir avec un objet qui symbolise leur passion afin d'enfin percer la carapace de ces individus trop bien préparés !
Après avoir lu cet article paru dans le Monde :
http://www.lemonde.fr/recherche/?keywords=gymnastique+de+concours&page_num=1&operator=and&exclude_keywords=&qt=recherche_texte_titre&author=&period=since_1944&start_day=01&start_month=01&start_year=1944&end_day=08&end_month=07&end_year=2013&sort=desc
.... on pourra s'interroger sur la naîveté de ces recruteurs. S'inventer une passion ou un hobby ne nécessitant pas une trop grande expertise doit être à la portée de tout candidat "normalement" préparé.
7 juillet 2013
25 mai 2013
souffrance au travail. La France championne du stress
lisez
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/05/19/la-france-championne-du-stress-au-travail_3325688_3234.html#xtor=AL-32280270
- CONDITIONS DE TRAVAIL ANORMALEMENT DIFFICILES
- ÉTAT DE FATIGUE
- DES CRISPATIONS DANS TOUTE LA SOCIÉTÉ
- TENSIONS RACIALES ET ETHNIQUES VIVES
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/05/19/la-france-championne-du-stress-au-travail_3325688_3234.html#xtor=AL-32280270
- CONDITIONS DE TRAVAIL ANORMALEMENT DIFFICILES
- ÉTAT DE FATIGUE
- DES CRISPATIONS DANS TOUTE LA SOCIÉTÉ
- TENSIONS RACIALES ET ETHNIQUES VIVES
27 avril 2013
souffrance au travail. Management par l'intimidation.
Aucun doute, le travail
est pénible. Certaines activités sont physiquement éprouvantes,
fatigantes,
dangereuses ou très exposées en termes de responsabilités vitales. Certaines autres
qui consistent à maintenir l’activité à un niveau optimum à la fois de
productivité et de qualité le sont également.
On pense généralement et
souvent à raison que les activités les moins gratifiantes sont aussi souvent les
plus pénibles. Il existe aussi des situations ou l’engagement de l’acteur est
total et dans l’urgence et pour des activités à haute valeur sociale ajoutée. Et dans ce cas la difficulté due à la tension est
bien réelle et la pénibilité tout aussi présente.
Mais il existe aussi une
frange non négligeable de travailleurs /managers qui non seulement bataillent
pour réaliser les activités pour lesquelles ils reçoivent un salaire mais subissent
en plus les exactions de cadres dit supérieurs.
Il s'agit de ceux qui ont sur-interprété
le message de leur école de commerce d’origine laquelle leur a procuré par un
fantasme de valeur, un surcroît de crédibilité. Se prévaloir de cette
appartenance est limité d’ailleurs aux "connaisseurs" hexagonaux. Il
y a fort à parier que les entreprises américaines par exemple ne savent absolument
pas ce que signifie les initiales HEC ou tous ces ces sigles qui caractérisent
ces écoles relevant de l’exception française.
On a déjà eu l’occasion
de le noter précédemment, mais le message de ce type de structure d’enseignement,
outre qu’il vise à la reproduction des élites, à tendance à laisser croire aux
étudiants qu’ils vont être des sauveurs du monde pour peu qu’ils puissent jouer
comme il convient avec le levier “ressources humaines“. Il suffit que
cette interprétation rencontre des personnalités perverses à composante sadique pour qu'on assiste alors dans certaines réunions de cadres à un feu d’artifices d’humiliations
et de disqualifications en tout genre.
Comment peut-on en arriver là?
Outre que ces
comportements sont contre productifs en ce sens qu’ils jouent la carte
du management par la contrainte et l'intimidation en conduisant les destinataires à chercher d’abord
à se protéger plutôt qu’à obtempérer, ils relèvent aussi d'une
illusion auto entretenue par des directions générales.
Non seulement toxiques et
nuisibles pour leurs collaborateurs ces managers sont effet promus et soutenus avec
l’espoir qu’ils puissent, en se salissant les mains, remettre de l’ordre
économique ou fasse progresser les entreprises qui du fait de la crise semblent
ne plus tourner rond.
Ces hommes de mains au
service des directions générales et des actionnaires appliquent la technique du
"marche ou crève", en pensant naïvement qu’il suffit de casser par
tous les moyens les "mauvaises volontés et l’inertie au travail" pour
retrouver un rythme et des résultats mirobolants.
Il leur manque,
malheureusement pour leurs collaborateurs et pour leur entreprise, les prémisses
d’une étincelle de réflexion politico-économico sociale. De fait, leur rôle qui
pourrait être même dans les difficultés conjoncturelles actuelles, moteur, fédérateur et finalement productif, n’est plus que celui de kapos zélés et de chiens de gardes d’un système qui
pense naïvement que ces méthodes vont permettre d’aller toujours plus de l’avant.
Cependant tout n’est pas perdu
pour tout le monde et au final la jouissance narcissique des uns et l’illusion
gestionnaire des autres sont les grands vainqueurs d'un système qui fait du surplace en pensant contrôler et produire.
12 avril 2013
Souffrance au travail. Les pervers narcissiques
Pendant les différentes évasions fiscales réussies ou
avortées, le malaise au travail reste bien actif.
Des suicides à l’ONF… encore probablement des intolérances à
l’odeur des sous bois ou des allergies aux champignons, sans compter les
immolations de chômeur en fin de droit à Pôle Emploi et encore un suicide à
France Télécom le 6 mars dernier. Hollande lui-même ne veut pas être en reste
de l’ancien patron de France télécom en déclarant, comme pour exonérer la
structure et l’organisation de Pôle Emploi de sa responsabilité directe ou
indirecte :
Le
service public de l'emploi a été, je crois, exemplaire, il n'est nul
besoin d'aller chercher une responsabilité", a-t-il estimé, tout en jugeant que "quand se produit un drame, qui est un drame personnel (c’est nous qui le soulignons), c'est aussi un questionnement à l'égard de toute la
société".
"Nous
devons lutter contre le chômage, nous devons montrer que nous sommes capables d'être une nation solidaire et,
quand nous avons des règles, nous devons les faire comprendre"…Encore un ancien salarié trop fragile !
Le chômage augmentant,
la vie dans les entreprises se tend. Si l’on peut relever chez les salariés des
failles dans la résistance à la souffrance en termes de maladies plus ou moins
psychosomatiques, arrêts de travail et turn over, force est de constater que la
crise générale procure enfin des terrains de manœuvre et des bacs à sable pour
tous les managers pervers narcissiques qui n’attendaient que ce signal social
pour exercer leur nuisance en toute impunité. On rajoute ainsi une couche aux
difficultés rencontrées.
Comme le signale LeMonde.fr 13.02.2013
Il
s’agit de petits chefs psychorigides, médiocres et sans aucune envergure
spirituelle et parfaitement fuyants. Il est impossible d'engager une
discussion contradictoire avec eux car ils ignorent tout du funeste dessein
qu'ils servent jour après jour.
Bien
évidement au gré des fusions acquisitions et dans un contexte économique tendu,
la satisfaction des actionnaires n’est pas laissée pour compte. Mais est ce que
la disqualification, l’humiliation, le mépris, la peur sont des méthodes
productives pour arriver à satisfaire le client ou l’actionnaire ?
Ces
hommes de l’entreprise ne semblent pas se poser ce type de question (dans le
cas contraire nous souhaiterions en être informés)
En
revanche ils sont les aiguilleurs incompétents d'un train dont ils ne
maîtrisent ni la puissance, ni l’énergie utilisée ni la destination.
Ce
sont des petits hommes méprisables, benêts souvent intouchables et impunis qui
participent à un processus qui les dépasse. Ces néomanagers pour lequel l'homme
devient une ressource impersonnelle et interchangeable préparent les fondements
d'une société que l'on voit se dessiner chaque
jour de plus en plus clairement, où les critères économiques écrasent la vie.
Ce sont
bien des hommes sans qualité.
Bien
entendu dans ce contexte toutes les protections sont bonnes à prendre. La
première, quand nos résistances psychologiques ne sont pas émoussées est sans
doute d’observer, tel un entomologiste devant un insecte vaquant à ses
occupations d’insecte, les tentatives pitoyables de ces « petit
managers » de prouver leur efficacité et leur existence. A défaut de cette
compétence il reste toutefois les voies de la médecine du travail des CHSCT et
des délégués du personnel… si l’on a la faculté d’attendre
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